Faire
son plan !
L'introduction
: D'où part-on ? Où veut-on arriver ? (Pourquoi aborde-t-on
ce sujet et comment va-t-on s'y prendre ?)
Première
partie du rapport : Situation de départ, ce qui s'est passé,
ce qu'on observe, ce qu'on sait, l'état des connaissances
Deuxième
partie : Approfondissement par un questionnement sur les observations
de la première partie
Autres
parties : résultats des recherches, solutions sugggérées
La
conclusion : bilan et prolongements possibles
La
conclusion
C'est le résumé de ce qui a été fait et
une ouverture sur des prolongements d'activités. Vous devez tirer
vos conclusions uniquement des observations et expériences décrites
dans le texte.
La conclusion joue deux rôles :
1) Elle sert à dresser le bilan de ce que l'on a développé.
Elle rappelle brièvement l'itinéraire parcouru, elle justifie
donc le travail que l'on a fourni. C'est le C.Q.F.D. des démonstrations
mathématiques.
Dans sa première phase, la conclusion semble répéter
l'introduction ; c'est un peu vrai. L'une et l'autre sont en position
de miroir, servent de cadre à l'ensemble du texte. Mais l'introduction
présente le sujet sous une forme problématique (que révèle
la présence de phrases interrogatives ou de formules d'atténuation
comme "on peut", "on pourrait", "il semble que",
etc.) alors que la conclusion tire les leçons de ce qui a été
dit : c'est le temps du "donc", du "ainsi", du "c'est
pourquoi". Les phrases y sont généralement assertives;
on décèle la présence de formules de soulignement,
de démonstratifs renvoyant aux expressions ou aux concepts qu'on
a analysés ou dont on est "l'inventeur".
2) Elle doit ouvrir sur d'autres questions en rapport avec le sujet,
élargir le champ de recherche, éventuellement soulever de
nouveaux problèmes. Dans cette phase, essentielle, il est bon de
montrer que l'on n'est pas enfermé dans son domaine mais que l'on
est conscient des prolongements interdisciplinaires de ce que l'on a cherché,
des applications possibles dans d'autres branches ou dans des branches
voisines de la sienne. Le sujet envisagé reprend alors une forme
problématique. On se pose et on pose à nouveau des questions,
ainsi la réflexion adopte une progression de type dialectique.
Ainsi la conclusion fait la synthèse des points examinés,
montre l'enrichissement dû à l'activité, porte un
jugement final, toujours en respectant le principe de non-contradiction
et de cohérence. On peut aussi suggérer des recommandations
aux chercheurs qui prolongeront cette expérience.
Les formules pour conclure
Pour vous aider
à conclure, voici une liste non exhaustive d'expressions et de
formules que l'on peut trouver dans des conclusions ou dans les passages
conclusifs des différentes parties d'un texte. Vous pourrez la
compléter au gré de vos lectures.
Au terme de cette étude / de ce travail...
Ainsi...
Donc...
Tout cela montre...
En conséquence, par conséquent...
Nous avons vu que... et que... mais que...
Nous touchons à la fin / au terme de notre réflexion
Nous retiendrons que...
En guise de conclusion...
Je conclurai en rappelant que...
Pour résumer
et conclure :
Serions-nous en présence d'une évolution, d'un changement
?
Allons-nous vers un développement... ?
Faut-il croire que... ?
Doit-on en conclure que
?
Ce que confirme...
Comme dirait... Ainsi que le disait...
Pour formuler un espoir de type social, moral ou de justice, de rétablissement
des valeurs vous pouvez choisir une de ces expressions.
Nous formulons le vu que...
Nous souhaiterions en appeler à...
C'est ce que peut souhaiter tout esprit éclairé / tout être
de bonne volonté
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